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Les aventures de Chogüi
6 décembre 2021

Départ de Luperon pour Mexico

Samedi 13 mars

 

Luperon-Puert Morelos

 

Fr- Départ de Luperon pour Mexico 

Avec 900 miles à faire, on pense arriver le vendredi 19 au matin …
Finalement départ vers 10h, car la Marine Dominicaine nous fait « mariner ». C’est grâce à une barque qui passe, avec un gars qui appelle la Marine, et finalement va les chercher, que la situation se débloque. Deux militaires montent à bord, font des photos, nous donnent le « despacho » indispensable pour entrer à Mexico.
Sortie sans histoire, en suivant à la tablette pour éviter les hauts-fonds, ensuite on suit les waypoints qu’on a définis pour baliser le parcours.

On a eu assez vite du retard par rapport au routage que nous a préparé Philippe, mais qu’on a suivi quand même. D’abord en raison des 2h de retard au départ, puis du vent faible pendant quelques  heures à la sortie de Luperón.
Début sans vent, 2h de moteur, des grains, quelques dauphins (2 petits à la sortie, qq gros plus loin).
Après on n’allait pas très vite car pour gérer le plein vent arrière, pour que le pilote s’en sorte bien malgré une houle assez forte, on a mis des configurations de voile pas très rapide.

 

DSCN0547

D’abord GV et génois, mais trop de houle, et vent pas très fort, c’était un peu instable. Ensuite on a essayé le génois seul tangonné, mais le tangon est très long, les écoutes passent mal, et je trouve que ça donne une sale forme au génois. Finalmente ce sera GV et génois tangonné.

Arrivé au Windward passage, il faut empanner. On enroule d’abord le génois tangonné, puis on empanne la GV, avec des rafales à 30 knt, mais ça se passe bien.

Par contre une fois terminé, une vague nous déstabilise complètement, le pilote se perd, re-empannage de l’autre côté, mais là, sauvage.
La retenue de bôme que j’avais remise pète, (au moins c’est elle qui fait fusible, la poulie et la manille aussi, vue la tête qu’elles ont maintenant).. A part ça rien de cassé, sauf un peu moi… Je me suis fait balancer contre le banc arrière, choc violent sur le tibia, un peu une main, un peu au dessus de l’oeil.

Le tibia pisse le sang, mais on règle tout d’abord : stabiliser le cap, régler les voiles, remettre le pilote…. Ah oui, bien sûr c’est la nuit… Bon une fois dés-enroulées les écoutes, on affale la grand voile et on continuera sous génois seul tangonné pour re-entrer dans la mer caraïbe.

A partir de là Laura jouera les infirmières tous les jours, pour essayer d'arrêter l’hémorragie, de refermer la plaie avec des strips, refaire le pansement tous les jours en désinfectant… ça s’améliore, mais il faudra voir ça à Mexico.
Ensuite ça se passe tranquille, avec pas mal de vent et de houle, jusqu’à la baisse du vent.

Jeudi 18, dans la nuit (2h à 9h) on met le moteur car le vent est très faible.
Vers 9h, on a à nouveau un peu de vent (12-15 knt), on met le spi pendant 5h (ça faisait 15 mois depuis la dernière fois), puis à nouveau le moteur, de jeudi 14h à vendredi 6h.

Et là, brusquement le moteur s’arrête !
Ça fait drôle au milieu de nulle part, sans vent, le moteur qui tousse et qui s’arrête. Pas de panique, ça ressemble à un problème d’arrivée de gasoil, car aucun voyant ne s’allume.
On verse un jerrycan dans le réservoir, mais ça n’a pas l’air d’une panne sèche.
Je démonte le filtre, le nettoie, le remonte, et ça repart… magnifique.
J’ai sauté les étapes : comment on démonte le filtre, je n’ai pas l’outil, où est la notice, c’est quoi ces 2 vis dessus, 2 sur le côté ?  bref, le doute.

Ensuite, la purge… C’est laquelle la vis de purge ? bref j’essaie de purger, avec la petite tirette puisqu’on n’a pas monté la poire !. Rien ne sort, j’insiste, et puis on verra bien si la pompe fait le boulot. Je resserre tout, je démarre, et miracle, ça marche. Juste un petit problème de vis sur le dessus qui ne serre pas bien, qui a l’air un peu foirée.

Bref il est 8h30, et ça repart.
On est au moteur jusque vers 18h, il reste 145 miles à faire, on arrivera peut-être Samedi.
On met les 40 l de fuel restant des jerrycans.
Vers minuit baisse de puissance du moteur. J’arrête, regarde, fuite de gasoil au niveau du filtre et de la vis de purge. Nettoyage, trouver une vis de remplacement et ça règle le problème.
D’autant que peu après le vent revient, 15 knt, on met le génois et en avant.

Je vérifierai la fuite avant d’arriver sur Puerto Morelos, pour être sûr de pouvoir compter sur le moteur à l’arrivée, et tout ira bien.

Finalement on aura fait 44 h de moteur dans les calmes, jusqu’à une mer d’huile, avec une interruption de 5 h sous spi quand le vent est un peu revenu à 12-15 knt, et une autre interruption par arrêt spontané du moteur !

        Arco Iris

arc en ciel entre Luperon et Mexico       Calme plat

calme plat          Cargo

cargo    Puesta de Sol

coucher de soleil

 

 

 

   oiseau - pájaro

oiseau        sargasses

sargasses   un peu de vent

un peu de vent    viento y olas

vent et vagues

 

 

 

 

 

Esp.- Con 900 millas por recorrer, esperamos llegar el viernes 19 por la mañana ...
Finalmente salida a las 10h, porque la Marina Dominicana nos hace «marinar» esperar. (marinar en francés, juego de palabras, somos marineros y estamos en el mar).  Gracias a un tío  que pasa cerca en su lancha, quien acepta llamar al ejercito, y finalmente va a buscarlos, y al fin la situación se desbloquea. Dos militares suben a bordo, hacen fotos, nos dan el «despacho» indispensable para entrar en México.
Salida sin historia, siguiendo con la tableta para evitar los bancos de arena. Luego seguimos los waypoints definidos del recorrido.

Nos retrasamos bastante rápido comparado con el « routage » con la ruta que nos preparó Philippe, pero lo seguimos igual. Primero debido a las 2h de retraso en la salida, y el viento débil durante unas horas en la salida de Luperón.
Comienzo sin viento, 2h de motor, lloviznas, algunos delfines (2 pequeños en la salida, unos más grandes luego).

 

un peu de vent

Después no íbamos muy rápido porque para navegar con el viento por atrás es más lento, para que el piloto se las arreglara sólo a pesar de un oleaje bastante fuerte, obtamos por configuraciones de vela no muy rápidas.
Primero la gran vela (GV) y genoa, pero oleaje fuerte, viento no muy fuerte, resultó un poco inestable. Luego probamos el genoa solo, con el tangón, pero el tangón es muy largo, creo que le da una mala forma al genoa. Por fin lo haremos con GV y genoa con tangón.

Cuando lleguemos a Windward Passage, tenemos que poner la vela del otro lado. Primero enrollamos el genoa con tangón, luego cambiamos la gran vela de lado, con ráfagas de 30 nudos, pero todo va bien.
Sin embargo, una vez terminado, una ola nos desestabiliza completamente, el piloto se pierde, cambio brusco de vela al otro lado, no controlado.

La cuerda que mantiene la “bóme” para evitar ese cambio intempestivo de la vela de un lado a otro se rompió, (al menos es ella que hizo la función de fusible, la polea y la manilla también, visto la forma que tienen ahora). Aparte de eso, nada roto, excepto Pierre, un poco...

Se estrelló contra el banco trasero, dándole un fuerte golpe en la tibia, un poco una mano, un poco por encima del ojo.

La tibia está sangrando, pero primero arreglamos lo del barco : estabilizar el rumbo, ajustar las velas, volver a poner al piloto.... Ah, claro es de noche... Una vez que las cuerdas se han desenrollado, se quita la vela y se continúa con el genoa solo “tangoné » para volver a entrar en el mar Caribe.

A partir de ahí, Laura hará de enfermera todos los días, tratando de detener la hemorragia, cerrar la herida con estrías, rehacer el vendaje todos los días desinfectando... Está mejorando, pero tendrá que esperar a verlo en México.
A partir de ahí seguimos tranquilos, con mucho viento y oleaje, hasta que el viento baja.

Jueves 18, en la noche (2h a 9h) prendemos el motor porque el viento bajó.
Alrededor de las 9h, un poco de viento (12-15 nudos), ponemos el spi durante 5h (hace 15 meses desde la última vez que no lo poníamos), luego de nuevo motor el jueves 14h y el viernes 6h.

Y de repente, el motor se detiene.
Es gracioso en medio de la nada, sin viento, el motor tosiendo y parandose.
No hay que panicar, parece un problema de alimentación de gasóleo, porque no se enciende ninguna luz.
Echamos un bidón en el tanque, pero no parece que esté vacío.
Desmonto el filtro, lo limpio, lo subo, y arranca... hermoso.
Me salté los pasos: ¿cómo se desmonta el filtro, no tengo la herramienta, ¿dónde está el manual, qué son estos dos tornillos en él, dos en el lado? En fin, la duda.

Después, la purga... ¿Cuál es el tornillo de purga? En fin, intento purgar, con él palito puesto que no hemos puesto la pera!. Nada sale, insisto… veremos si la bomba hace el trabajo. Aprieto todo, arranco, y milagro, funciona. Sólo un tornillo suelto en la parte superior que no se aprieta bien, que parece un poco estropeado.

Por fin son las 8h30, y ya andamos. Seguimos con el motor hasta las 18h, quedan 145 millas por recorrer, quizás lleguemos el sábado !
Ponemos los 40 litros de combustible que quedan en los bidones.
Son las 12 de la noche cuando baja la potencia del motor. Paro, miro, fuga de gasóleo a nivel del filtro y del tornillo de purga. A limpiar, encontrar un tornillo de recambio y eso arreglará el problema.
El problema también se resuelve porque el viento vuelve, 15 nudos, volvemos con él genoa y avanzamos.

Comprobaré la fuga antes de llegar a Puerto Morelos, para asegurarme de poder contar con el motor a la llegada, y todo estará bien.

Finalmente habremos hecho 44 horas de motor en mar tranquilo, hasta mar de aceite, con una interrupción de 5 horas con el Spi cuando el viento había vuelto un poco a 12-15 nudos, y otra interrupción por parada espontánea del motor !

 

 

 

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